Y a-t-il quelqu’un qui n’a pas grandi en lisant des contes de fées, en écoutant des histoires ou en voyageant dans des mondes de rêve ? Les histoires nous apaisent, nous enseignent des valeurs, nous aident à être forts et nous remplissent d’enthousiasme et de bonheur.
Mais comment écrire une histoire ? Une histoire qui bouge, qui danse, qui respire, qui vous transporte comme si vous en étiez le héros ? Avec l’imagination et la créativité comme véhicule, on voyagera à travers les pensées qui deviendront des mots, qui mettront en place toute une histoire ! Dans les lignes qui suivent, nous allons vous révéler des secrets qui vous aideront à écrire l’histoire la plus passionnante qui soit ! Alors, commençons ! Prends un stylo et du papier ou allume ton ordinateur et commençons…
- L’inspiration est partout. L’inspiration peut venir de l’art, de la musique, des arts visuels, ou même d’une peinture, d’une photographie ou d’une bande dessinée.
- Si nous nous rappelons les histoires que nous avons aimées, nous verrons qu’elles ont toutes un début, un milieu et, bien sûr, un grand final.
- Mais ceux qui donnent vie à ces histoires sont les héros. Certains ont des rôles principaux, d’autres des rôles secondaires, mais tous les personnages sont essentiels au déroulement de l’histoire. Les héros sont ceux qui gagnent nos cœurs. Des héros différents, pas ordinaires, des héros qui découvrent sans cesse de nouvelles choses. Des héros qui font appel à leurs sens, qui vivent pleinement chaque moment excitant et qui mettent le lecteur dans l’heureuse position de vivre l’histoire lui-même. Alors, pour commencer, créons notre héros. Commençons par nous poser les bonnes questions.
- À quoi ressemble notre héros ?
- Qu’est-ce qu’il aime et qu’est-ce qu’il n’aime pas ?
- Qui sont ceux qui l’entourent ?
- Le scénario et l’intrigue du livre doivent être originaux et susciter l’intérêt du lecteur. Le lieu où se déroulera l’intrigue est un facteur important. Un lieu aux couleurs vives, aux parcours étranges, un lieu qui réveille des souvenirs mais qui recèle aussi de l’inattendu. Pour imaginer un tel lieu, on peut réfléchir aux questions suivantes et planter le décor imaginaire d’une histoire.
- Où se déroule l’histoire ?
- Où se déroule l’événement que l’on veut décrire dans l’histoire ?
- Comment cet événement affecte-t-il le ou les héros ?
- Le lieu où l’événement se produit, comment affecte-t-il le développement de l’histoire ?
- Ensuite, nous devons réfléchir au défi que les héros doivent relever. C’est ainsi que l’histoire prendra vie. Si tout se passe bien, l’histoire devient ennuyeuse et le lecteur se désintéresse. Lorsque les problèmes et les aventures du héros touchent le lecteur, l’histoire devient plus intéressante.
- Enfin, nous arrivons à la solution ! En d’autres termes, comment les héros vont-ils résoudre le problème et qui est celui qui fournira la solution avant que les héros n’abandonnent tout ? Comment se terminera votre propre histoire ?
Il y a une barre qui correspond à l’attendu, à l’habituel, au prévisible. Les auteurs qui réussissent visent à la fois au-dessus et en dessous de cette barre. Ils surprennent ainsi agréablement le lecteur et maintiennent son attention sur la suite de la lecture.
Chaque histoire contient au moins un message caché, quelque chose dont nous nous souviendrons, quelque chose qui nous fera rire et quelque chose qui nous fera réfléchir. Hans Christian Andersen a dit : « Les contes de fées sont écrits pour endormir les enfants et aider les adultes à se réveiller. « - Enfin, l’illustration joue un rôle important dans un livre pour enfants. Une illustration vivante attire l’œil du jeune lecteur, qu’il s’agisse d’un livre classique ou d’un livre numérique. Même le vocabulaire imaginatif et les expressions amusantes rendent la lecture plus attrayante.
Conseils pédagogiques pour une bonne histoire
- Être adaptée au contexte linguistique de l’enfant. Le vocabulaire de l’enfant est maîtrisé progressivement. Il est donc nécessaire d’utiliser des structures déjà familières à l’enfant, afin que les textes soient compréhensibles, faciles à comprendre et que l’enfant ne s’ennuie pas. L’introduction de structures plus complexes doit se faire progressivement et à bon escient.
- Être adaptée à la richesse cognitive de l’enfant. Les sujets doivent être liés à des situations déjà connues et familières, à des personnes et à des choses familières et chères. Plus tard, à un âge plus avancé, l’élargissement des connaissances et des expériences par le biais des contes de fées se fait également en douceur.
- Satisfaire le besoin de mouvement et d’interaction de l’enfant.
- Satisfaire le besoin de joie de l’enfant, mais sans provoquer d’émotions fortes et choquantes.
- Contenir des personnages simples et démonstratifs.
- Cultiver des sentiments et des idéaux bienveillants chez les enfants.